DESESPERANCE
Un vent sombre mugit dans les rues dévastées ensanglantées de ruines,
L'épine du chagrin qui transperce mon âme
Hurle le chant maudit de ma détresse sourde.
J'ai mal, ma vie, j'ai mal !
La morphine des mots n'enfante plus le rêve,
Les hordes du silence insensibles déferlent
Sur les passants sans vie qui peuplent mes hasards.
Leurs masques sans regard isolent ma douleur.
Je vais en titubant dans ce champ de désastre,
Frappé jusqu'au tréfonds de ta source divine
Tarie par ta parole assassinant l'espoir.