"La vie secrète des écrivains"

Publié le par Michel Meurant

Malgré son prix excessif, près de vingt deux euros, je me suis laissé tenter par le dernier Musso...pour voir, un peu comme on paye pour voir au poker.

Eh bien, voulez-vous que je vous dise ? Je n'ai pas été déçu ! C'est tout à fait ce que j'attendais. C'est prétentieux, bourré de clichés et ça n'a ni queue ni tête. En fait c'est un roman de gare ; on l'achète -fort cher hélas - à la Gare de Lyon et on le referme définitivement (car il est bien certain qu'on ne le relira pas) à la Gare Saint Charles. On lit çà comme on boit un verre d'eau, çà n'a pas plus de goût !

D'ailleurs Musso ne nous trompe pas : "le style [n'est] pas une fin en soi. La première qualité d'un écrivain [est] de savoir captiver son lecteur par une bonne histoire. Un récit capable de l'arracher à son existence pour le projeter au coeur de l'intimité et de la vérité des personnages." annonce-t'il. Au passage vous aurez noté qu'il se revendique écrivain, sans style certes, et qu'il confond écrivain et romancier, roman et récit. Le problème est que pour captiver son lecteur Musso l'entraîne dans une histoire alambiquée, invraisemblable, qui ne tient pas debout et que l'auteur lui-même a du mal à justifier, où les personnages n'ont pas plus de vérité que les dragons qui peuplent les histoire qu'on conte le soir aux enfants.

Franchement, à ce prix là, çà relève de la Justice Pénale, car un y a tromperie sur les qualités substantielles de la marchandise !

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